Faire face à une fausse couche : entre tempête émotionnelle et remise en question
La fausse couche. Un évènement dont on parle peu.
Un événement dont on parle peu, mais qui touche pourtant environ 20% des femmes enceintes. Derrière ces statistiques froides se cachent des histoires personnelles, des cœurs brisés, et des chemins de guérison uniques. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous mon expérience, dans l’espoir qu’elle puisse résonner avec la vôtre et peut-être vous apporter un peu de réconfort.
Cet article pourrait bien vous aider. L’hypnose pourrait être la solution que vous cherchez pour vous remettre émotionnellement d’une fausse couche.
L’annonce : quand le monde s’écroule
Je me souviens encore de ce moment à l’échographie de datation. Ces mots qui résonnent encore : « Ce n’est pas bon signe. » La froideur clinique de l’annonce contraste violemment avec le tsunami émotionnel qui déferle en nous. Dans ces moments-là, nous aurions tant besoin d’humanité, d’empathie, de compassion.
Les jours qui suivent sont un tourbillon de rendez-vous médicaux, d’allers-retours aux urgences, pour finalement entendre ces mots qui nous glacent : « C’est une grossesse qui n’a pas tenu. »
Au-delà des mots qui blessent, se remettre d’une fausse couche

« Ce n’était qu’un embryon. »
« Vous en aurez d’autres. »
« Ça arrive souvent, certaines femmes ne s’en rendent même pas compte. »
Ces phrases, bien qu’elles se veuillent rassurantes, peuvent nous blesser profondément.
Car pour nous, ce n’était pas qu’un embryon – c’était déjà notre bébé, notre enfant, nos rêves, nos espoirs.
S’autoriser à ressentir
Face à cette perte, j’ai fait le choix de ne pas me cacher, de ne pas minimiser ma douleur. Je me suis autorisée à vivre pleinement ces émotions, à pleurer pendant des jours entiers. Cette permission que je me suis donnée a été le premier pas vers ma guérison.
Car oui, il est normal de :
– Se sentir submergée par la tristesse
– Avoir l’impression qu’une partie de nous s’est brisée
– Se poser mille questions
– Ressentir de la colère face à l’injustice
– Avoir besoin de temps pour se reconstruire
Le chemin vers la guérison
Avec le temps, j’ai découvert des gestes qui m’ont aidée à faire mon deuil et à honorer la mémoire de ces petits êtres :
1. Donner un prénom à ces enfants, pour reconnaître leur existence et leur place dans notre histoire
2. Planter un arbre, symbole vivant de leur appartenance à notre famille
3. Allumer une bougie chaque jour, en visualisant la flamme entrer dans mon corps comme si la chaleur du feu venait me réchauffer le coeur.
Un nouveau regard sur la vie
Aujourd’hui, j’ai choisi de voir les choses différemment. Non pas d’oublier, mais d’avancer avec confiance. La vie est précieuse et mystérieuse, et j’ai appris à lui faire confiance à nouveau, à m’ouvrir à tout ce qu’elle peut m’offrir.
Un message d’espoir
Si vous traversez cette épreuve aujourd’hui, sachez que vous n’êtes pas seule. Votre douleur est légitime, vos émotions sont valides. Il est possible de se reconstruire après une fausse couche, de retrouver le sourire et le goût à la vie.
N’hésitez pas à chercher de l’aide – auprès de vos proches, de professionnels, ou même en me contactant. Parfois, le simple fait de partager notre histoire avec quelqu’un qui comprend peut faire une énorme différence.
Car au-delà de la tempête, il y a toujours une lumière qui nous attend.
Aujourd’hui, je fais confiance en la vie et en tout ce qu’elle a à m’offrir.
Si vous avez besoin d’aide je peux vous aider, et si vous le souhaitez, je vais vous aider.
Contactez-moi pour un premier échange sans engagement. Que vous soyez à Toulon ou ailleurs, je vous accompagne en cabinet ou en visio vers la sérénité.